(5/7/94) : « Il me semble appartenir à la catégorie de ce que j’appelle « les martyrs de l’espérance », ceux dont on ne parle jamais parce que c’est dans la patience du quotidien qu’ils versent tout leur sang. Je comprends en ce sens le « martyre monastique ».

 

(14/12/95) : « … Il nous semble que le ciel s’emplit de nos amis : de bien précieuses relations ! Plus encore que la menace, leur mort nous familiarise avec la nôtre. Nous voici plus sereins de lui trouver le goût rassurant de la vie ».

 

 

(03/96 : Réflexions pour le Carême) : « Nous avons à être témoins de l’Emmanuel, c’est-à-dire du « Dieu-avec ». Il y a une présence du « Dieu parmi les hommes » que nous devons assumer, nous. C’est dans cette perspective que nous comprenons notre vocation à être une présence fraternelle d’hommes et de femmes qui partagent la vie de Musulmans, d’Algériens, dans la prière, le silence et l’amitié. Les relations Eglise-Islam sont encore balbutiantes, car nous n’avons pas encore assez vécu à leurs côtés ».