En mai 1976, alors qu’il quitte la paroisse et devient “éducateur de rues” à Nantes :

 

« Je n'ai pas voulu être un prêtre qui au nom de sa théologie en chambre parle de Dieu à ses frères humains… ! – Mais, par contre, il y avait chez moi, et il y a encore, un besoin profond, un besoin impérieux, d'amour toujours plus vrai, une nécessité d'être avec (et non à côté) les hommes mes frères, en égalité.

 

Mieux encore, tous ensemble, croyants et incroyants, pratiquants ou non, au cœur d'une vie partagée au long des jours, lentement, progressivement, chercher, rechercher, quel Esprit nous anime, pour continuer les uns avec les autres, concrètement, sur le tas, localement et ailleurs, à construire le monde dans un meilleur esprit de partage, au lieu de rêver dans les nuages l'unité, l'universalité ! ... »

 

Le 27 janvier 1996 à Tibhirine (à 2 mois de l’enlèvement) il écrit à des amis :

 

 

            “L’Algérie continue de saigner ! Notre sœur Odette assassinée le 10 Nov., la 11ème depuis Mai 94 parmi les religieux, religieuses, prêtres ! ”  [il y en aura d’autres !] Continuez de prier avec nous pour que les balles qui ont criblé leur chair soient transformées en graines de vie, de paix, de liberté, de réconciliation, pour le monde et pour l’Algérie en particulier… ! »