Un frère prêtre qui le rencontrait souvent évoquait « un homme discret et accueillant qui, très vite, compris que l’accueil et l’hospitalité étaient des attitudes sacrées dans les familles de Kabyle… Serviable avec ce sourire qui le quittait rarement… Sa simplicité cachait des capacités humaines peu communes. Il était rigoureux dans son travail, bon pour les autres, exigeant, très exigeant pour lui-même. Il menait sa vie à la façon d’un coureur, comme si chaque instant était précieux. Et pourtant il restait disponible, acceptant de se laisser déranger pour le plus humbles des services. C’était un priant. Il savait passer de longs moments dans la prière, car c’est là qu’il retrouvait sa source et refaisait ses énergies. (…) Ses compagnons ont peut-être, au début, eu un mouvement de recul devant son ardeur. Lui souffrait de voir beaucoup de jeunes qui n’avaient pas eu comme lui la chance de pouvoir mener jusqu’au bout leur formation humaine ou professionnelle, et cette blessure agissait en lui comme un stimulant puissant. … »